Le langage des dragons

Ce qu’il faut savoir, c’est que le langage des dragons n’est pas fixe, bien qu’il varie assez lentement, à cause de l’espérance de vie extrêmement élevée des dragons. En effet, elle varie en fonction de la couleur du dragon, de l’altitude, de l’humidité dans l’air et du nombre d’épines dorsales. De même, il existe différents accents, qui font plus ou moins traîner les sonorités, et certains dragons roulent les R.

Pour communiquer avec les hommes, les enfants et les escargots, les dragons ont recours à un vocabulaire développé très précis, qui a été peaufiné pendant des millions d’années.

Voici à présent l’intégralité de ce langage complexe et intransigeant :

« GROOOOOOOOOOOOOAAAAAAAR’ ! »

que vous pourrez, selon les situations, traduire par « Bonjour », « Comment ça va ? », « Est-ce que tu sais où trouver des frites avec du ketchup ? », ou encore « Aurais-tu l’obligeance de me prêter un cure-dents ? ».

Ainsi, si vous croisez un dragon et espérez entrer en contact avec lui, prononcez cette injonction fermement. De la durée du son  « o », le dragon à qui vous vous adressez déduira votre âge, ce que vous avez mangé le matin et le nombre de dents qu’il vous reste, et donc votre place sur l’échelle des prédateurs. Il déterminera également votre vélocité ; en effet, si vous le poussez trop tard, il y a de fortes chances pour que ce rugissement qui vise à établir un contact se transforme en couinement apeuré. De plus, beaucoup de personnes ont en effet terminé leur existence sur cette pensée : « C’était quoi, le cri à pousser pour attendrir un dragon, déjà ? »

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Primus articlus

Quae dum ita struuntur, indicatum est apud Tyrum indumentum regale textum occulte, incertum quo locante vel cuius usibus apparatum. ideoque rector provinciae tunc pater Apollinaris eiusdem nominis ut conscius ductus est aliique congregati sunt ex diversis civitatibus multi, qui atrocium criminum ponderibus urgebantur.

Nihil est enim virtute amabilius, nihil quod magis adliciat ad diligendum, quippe cum propter virtutem et probitatem etiam eos, quos numquam vidimus, quodam modo diligamus. Quis est qui C. Fabrici, M’. Curi non cum caritate aliqua benevola memoriam usurpet, quos numquam viderit? quis autem est, qui Tarquinium Superbum, qui Sp. Cassium, Sp. Maelium non oderit? Cum duobus ducibus de imperio in Italia est decertatum, Pyrrho et Hannibale; ab altero propter probitatem eius non nimis alienos animos habemus, alterum propter crudelitatem semper haec civitas oderit.